À Rennes, caméléons, tortues, serpents n’ont pas de secrets pour Benoist !

Témoignage de Benoist, qui a créé un refuge en Bretagne pour les reptiles sans maîtres.

Témoignage de Benoist, qui a créé un refuge pour les reptiles sans maîtres (nouvelle fenêtre)

Les animaux, une passion

Benoist aime les animaux depuis tout petit. Tout a commencé à Dreux avec sa tortue de jardin, à laquelle ont succédé des anolis, ces petits lézards verts, découverts lors d’un séjour en Guadeloupe. À 12 ans il en avait déjà trois. Sa mère, nourrice et son père, chauffeur livreur grutier, s’y intéressent mais le mettent en face de ses responsabilités.

« Ils m’ont dit OK mais tu t’en occupes… c’est ce que j’ai fait. Adolescent, j’ai gardé des chiens et pour mes études, que j’ai financées en faisant jusqu'à 4 petits boulots en même temps, j’ai opté pour une licence en biologie et écologie du monde animal et végétal. J’ai aussi passé un certificat de capacité en élevage ainsi qu’en vente et transit sur les animaux non domestiques. »

Vers la création d'un refuge pour les reptiles

Il y a deux ans et demi, alors que Benoist n’a que 22 ans et travaille dans une animalerie, de plus en plus de monde l’appelle pour lui confier des reptiles abandonnés… Il se décide à créer un refuge en Bretagne pour les reptiles sans maîtres, sur le même modèle que la SPA.

« Aujourd’hui j’ai 20 bêtes chez moi et une soixantaine au refuge que je gère avec une équipe d’une quarantaine de bénévoles. En France il n’y a que 3 ou 4 refuges de ce type, c’est assez compliqué, il faut beaucoup de diplômes et régler 8000 euros de factures d'électricité par an, le vétérinaire, la nourriture, insectes, souris et rats… ».

Pour assurer au refuge et avoir le temps de bien conseiller les gens intéressés par une adoption, Benoist choisit de se mettre à son compte.

Être accompagné

Sa conseillère Pôle emploi l’oriente alors vers l’Adie, auprès de qui Benoist obtient son premier prêt pour se lancer dans la confection de terrarium, acheter outillages, ventouses pour tenir les vitres.

« L’Adie m’a bien aidé pour les démarches et le financement de départ, du coup, je démarre tranquillement mon activité. En fait, les amateurs de reptiles sont des passionnés en réseau, avec mon entreprise, je peux le propager. Mon souci aujourd’hui est de devoir refuser des demandes au refuge, sauf celles des pompiers… Si je développe ma boîte, je pourrais avoir plus de projets et vivre de ma passion. »

Benoist et ses superbes caméléons ont un bel avenir devant eux. En France il y a plus de 2 millions de propriétaires de reptiles de compagnie !

Vous aussi, prenez contact avec l’Adie pour parler de votre projet d’entreprise !