4 bonnes raisons de travailler dans l'animation socioculturelle

Le secteur de l'animation socioculturelle est en manque d'animateurs, et les opportunités d'emploi y sont nombreuses. Et si on faisait le point sur les bonnes raisons d'y travailler ?

1/ Un métier qui peut en cacher plein d'autres

En fonction du public participant, mais aussi selon le type d'animation réalisée, le métier d'animateur socioculturel peut avoir des contenus de postes très variés, selon les activités pratiquées. En devenant animateur ou animatrice, vous pouvez donc miser sur vos aptitudes artistiques ou sportives, puisqu'il existe presque autant de profils d'animateurs que de projets socioculturels ! Une bonne manière de conjuguer l'utile et l'agréable, puisqu'en fonction de vos préférences, vous pouvez orienter votre recherche d'emploi vers un centre de loisirs, une colonie de vacances, un CHRS (Centre d'hébergement et de réinsertion sociale), une MJC (Maison des jeunes et de la culture) ou encore une maison de retraite. Les projets sont variés, et avec eux les activités qu'ils prévoient. Celles-ci vont de la peinture à la randonnée, en passant par le canoë kayak ou encore le théâtre, en cohérence avec les capacités et goûts des personnes que vous encadrerez.

2/ Des métiers qui font la part belle à l'épanouissement

Que vous souhaitiez pratiquer l'animation ponctuellement ou de manière durable, ce métier vous permettra de faire l'expérience de relations pédagogiques souvent pleines de surprises.
Au point de rencontre entre les dimensions sociales et culturelles de l'animation, la notion de plaisir est centrale. En effet, au-delà de la diversité du métier évoquée, tous les emplois d'animateur ont un dénominateur commun : l'objectif de travailler pour l'épanouissement des personnes et le développement du lien social entre les participants.

3/ Une expérience valorisante et enrichissante pour les plus jeunes

Si vous avez moins de trente ans, vous engager dans une formation d'animateur ne peut être qu'une expérience enrichissante. Bien sûr, si vous avez un projet professionnel dans le domaine de la culture, de l'éducation ou encore de la santé, l'importante dimension relationnelle du métier d'animateur vous permettra d'y trouver une expérience formatrice, notamment en termes de compétences pédagogiques et relationnelles. Ainsi, vous ne manquerez pas de pouvoir valoriser cette expérience, au moment de postuler à l'entrée du master de vos rêves, ou encore après la fin de vos études, lors de vos entretiens de recrutement.
Mais même si votre projet professionnel est assez éloigné des métiers relationnels, vous pourrez facilement valoriser cette expérience. En effet, les valeurs humanistes et citoyennes sont au cœur de l'animation, également formatrice sur le plan de la prise de responsabilités. De plus, le secteur compte une grande part d'emplois saisonniers (64,8% des projets en recrutement pour 2021 sont saisonniers, d'après l'enquête "besoins en main d'œuvre" de Pôle emploi) et d'emplois à temps partiel, les opportunités pour une expérience plus ou moins longue dans le secteur ne manquent donc pas !

4/ Des possibilités d'évolution dans la filière de l'animation

Outre les diplômes non professionnels (BAFA - brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur - et BAFD - brevet d'aptitude aux fonctions de directeur), premiers sésames d'entrée vers le métier délivrés par le Ministère de l'Education nationale, il existe bien d’autres diplômes, et ce jusqu'au niveau bac +5. Pour financer la formation du BAFA, certaines communes et départements proposent des aides, et en 2022, une aide de 200 euros pourra être obtenue auprès de l'Etat, sous conditions de ressources.
Si les postes d'encadrement sont moins nombreux que ceux d'animateurs, ils font aussi l'objet d'importants besoins de recrutement, ouvrant ainsi des perspectives d'évolution professionnelle.

Le secteur de l'animation socioculturelle connaît actuellement une pénurie d'animateurs et offre de nombreux emplois. Ainsi, d'après une étude menée par l'organisation professionnelle Hexopée, les trois quarts des acteurs de l'éducation populaire témoignent de difficultés de recrutement. Parmi les facteurs en cause, la forte baisse en 2020 du nombre de nouveaux diplômés du BAFA, du fait des périodes de confinement successives, qui ont conduit à l'annulation de nombreuses formations. Le coût de la formation pouvant parfois être un frein, une aide exceptionnelle sera versée en 2022 à 20 000 jeunes, pour les aider à financer cette formation.