Hélène Rougevin-Baville – Directrice de l’hôtel Charlemagne de Lyon
Entretiens personnalisés
Avec la crise de la COVID-19, le secteur de l’hôtellerie peine à recruter. Pour préparer la réouverture des hôtels, une solution ingénieuse a été proposée par l’agence Pôle emploi de Lyon Confluence : un job dating au sein de l’Axotel, un hôtel 3 étoiles, situé dans le quartier Perrache de Lyon. Étaient également présents les établissements Le Charlemagne, Le Gatsby et Le Silky recherchant différents profils pour des postes, entre autres, de réceptionnistes de nuit ou de managers de salle.
« Après avoir communiqué sur cet événement via nos réseaux sociaux et nos partenaires, nous avons sélectionné des candidats parmi les demandeurs d’emploi inscrits selon les critères définis par les employeurs : avec ou sans expérience, personne mobile ou non… Ensuite, les postulants se sont présentés à ce job dating et ont réalisé des entretiens personnalisés d’une quinzaine de minutes » explique Lamiae Bekkaoui, conseillère entreprise au Pôle emploi de Lyon Confluence.
Quelles aides sont proposées par l’État ?
Plus de 70 candidats se sont rendus à ce job dating avec des embauches qui se sont concrétisées cette année, suite à la crise sanitaire. Une vraie réussie pour Hélène Rougevin-Baville, directrice de l’hôtel Le Charlemagne : « Nous avons pu proposer quatre embauches pour l’Axotel et Le Charlemagne. Ce job dating nous a mis en relation avec des populations qui n’ont pas forcément accès aux réseaux sociaux et qui mettent beaucoup d’espoir en Pôle emploi pour trouver ou retrouver du travail. »
Par ailleurs, ces établissements hôteliers ont pu bénéficier des aides de l’État pour ces nouvelles embauches notamment via le biais d’un contrat CUI-CIE jeune (Contrat unique d’insertion / Contrat initiative emploi) : « Ce contrat est réservé aux jeunes de moins de 26 ans. L’état reverse à l’employeur 47% sur la base du Smic pour un contrat a minima de six mois. L’aide peut être renouvelée jusqu’à 18 mois, ce qui nous donne un vrai coup de pouce après cette crise sanitaire » souligne Hélène Rougevin-Baville.La directrice du Charlemagne a pu, grâce à son travail mené conjointement avec Pôle emploi, constituer son équipe pour la réouverture de son hôtel. « Maintenant, je m’engage à former mes collaborateurs pour les intégrer de façon pérenne à l’entreprise. »