Témoignage d’Amélie, 32 ans, conductrice routière de marchandises à Corbas (69)

Amélie a fait des études dans un domaine très différent, mais aujourd'hui elle est conductrice routière et passionnée par son métier. Elle nous en dit plus sur sa profession.

Est-ce que ça a toujours été votre métier ? Comment vous êtes-vous lancé dans ce métier ?


Non, au départ j’ai fait des études dans un domaine très différent, celui du médical. Puis j’ai décidé d’arrêter ces études pour me lancer dans le métier de conductrice qui pouvais me plaire et que je connaissais déjà bien puisque mon père et mon frère sont conducteurs routiers.

Ayant moins de 26 ans, j’ai fait les démarches auprès de la mission locale, afin d’obtenir mes permis.

Qu’est-ce qui vous plait dans ce métier ?


Conduire, principalement. Le fait qu’il n’y a pas de routine. On ne fait pas tout le temps la même chose, les horaires sont variés, les clients sont différents. Il y a du relationnel avec les clients mais on peut également être seul quand on conduit. J’aime également le fait de pouvoir être autonome et de gérer seul ce que l’on a à faire.

C’est également un métier où on peut voyager à l’international, dans toute la France, ou rester au niveau de sa région.
J’ai auparavant travaillé dans toute la France mais j’ai maintenant souhaité rester au niveau régional.

Quels conseils pourriez-vous donner à des personnes qui hésitent à se lancer dans ce métier ?

Les véhicules sont maintenant équipés d’assistances, ils ont des boites de vitesse robotisées et sont équipés du GPSLe chargement et déchargement des transpalettes est un peu physique mais largement abordable.
C’est un métier très intéressant, ce n’est pas juste de la conduite mais il y a également de la relation client.

Selon vous, quels sont les qualités nécessaire pour être conducteur·trice routier·ère ?


Il est important d’être autonome, contentieux, et surtout très rigoureux. En effet, il faut respecter les contraintes de temps, ou prévenir ses clients en cas de retard, mais aussi respecter la règlementation (temps de pauses, ne pas faire d’infractions). Il est aussi nécessaire d’avoir un bon relationnel : la première personne que voit le client est le / la conducteur·trice.