Ces métiers anciens qui recrutent toujours

Face à la croissance des métiers liés à l’univers digital, certaines activités traditionnelles font de la résistance, offrant de véritables gisements d’emplois. Focus sur sept professions à suivre de près.

Tonnelier, chaudronnier, tailleur de pierre : des siècles d’histoire et de savoir-faire

Tout comme la taille de la pierre, les tonneaux existent depuis l’Antiquité et la chaudronnerie serait née près d’un siècle avant J-C. Et pourtant, ces activités sont encore pratiquées de nos jours. Mieux encore, elles recrutent régulièrement. Ainsi, doté d’un CAP, le tonnelier fabrique et répare les fûts de bois dans lesquels seront conservés vins et alcools. Très recherché, le métier de tonnelier ne devrait pas vous laisser de bois…

De son côté, le chaudronnier façonne le métal pour fabriquer des cuves, des chaudières, des chaudrons, ... Ce métier ancestral a su se renouveler au fil du temps ; il requiert désormais des compétences en informatique et un CAP ou un titre professionnel. Trop peu connu, il est pourtant à l’œuvre dans de nombreux secteurs comme l’aéronautique, le BTP, l’industrie automobile, et génère de prometteuses opportunités d’emplois.

Quant au métier de tailleur de pierre, il a connu un regain d’intérêt, notamment après l’incendie de Notre-Dame de Paris. Ce technicien, ouvrier, artisan d’art voire artiste, cumule les compétences obtenues lors de sa formation. Il modèle un bloc de pierre, de granit ou de marbre selon une forme prédéfinie pour réaliser ou restaurer des escaliers, cheminées, et toutes sortes d’ouvrages en pierre. Pour cela, il a aussi bien recours à des outils traditionnels qu’à des technologies modernes, telles le laser ou les machines pilotées par ordinateur.

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Barbier et perruquier : ils reviennent à la mode !

Au Moyen-Âge, le barbier exerçait aussi des missions de chirurgien. Aujourd’hui, il est aux petits soins pour les barbes et les cheveux. Les enseignes de barber shops fleurissent ces dernières années pour accompagner le grand retour de la barbe chez les hommes et notamment les jeunes citadins. Qu’elle soit discrète ou fournie, elle nécessite un entretien précis qui dépend de la forme de chaque visage. Pour devenir un expert, il faut a minima un CAP, un BP ou un Bac Pro avant d’accéder aux offres.

L’art de la perruque date du XVIIe siècle, époque à laquelle le roi Louis XIII décide de camoufler sa perte de cheveux. Aujourd’hui, le perruquier-posticheur est passé maître dans l’art de créer des perruques (mais aussi des barbes et des moustaches) à partir de cheveux naturels ou synthétiques, avec un degré de réalisme saisissant. Il travaille pour le milieu de la beauté, de la mode, du spectacle et pour les personnes souffrant de la perte de leurs cheveux à la suite d’un traitement médical. Une palette de talents appréciés par les recruteurs.

Vélociste et maroquinier : ils ont su évoluer et ont désormais le vent en poupe

Le vélociste ou garagiste de vélos n’est plus seulement mécanicien, il cumule à présent plusieurs fonctions : vendeur, conseiller clientèle, gérant de magasin…
Le maroquinier est lui aussi un autre ancien métier qui s’est transformé au fil du temps. Les premiers vêtements réalisés en peau (en Égypte à l’Antiquité) ont été rejoints depuis longtemps par les sacs à main, portefeuilles, ceintures… Autant d’accessoires devenus indispensables. La maroquinerie est d’ailleurs l’un des piliers de la mode et du luxe, exigeant créativité et goût pour l’innovation, techniques modernes et traditionnelles. Après un CAP, un POEC ou un titre professionnel, le maroquinier peut travailler dans l’industrie (sur une chaîne de fabrication) ou  l’artisanat et se spécialiser en sellerie.
Pour en savoir plus sur ces anciens métiers qui recrutent toujours et encore, renseignez-vous après de votre conseiller France Travail !