Cyril est âgé de 47 ans. Il habite dans l’Aisne, entre Compiègne et Soissons. Après avoir vécu dix ans en Angleterre où il travaillait dans l’hôtellerie-restauration, il doit rentrer en France pour des raisons familiales, en 2009. Il ouvre alors une pizzeria, qu’il va gérer pendant cinq ans, de 2013 à 2018.
Un virage en douceur vers un nouveau métier
S’il décide de fermer sa société, c’est dans le but de « retourner à ses sources », c’est-à-dire pouvoir à nouveau parler anglais : « c’était très important pour moi », précise-t-il. Lors d’une discussion avec des amis travaillant dans le transport et la logistique, ceux-ci lui conseillent de se renseigner sur ce secteur, dont la dimension internationale offre de nombreuses opportunités de postes impliquant de parler anglais. Il n’a alors aucun permis poids lourd ou super lourd, mais est titulaire d’un BTS dans l’hôtellerie. Il parvient à être recruté par la société CNH (Case New Holland), un concessionnaire et fabricant de tracteurs, au sein du groupe Fiat. Il exerce dans le service après-vente : « En cas de pannes, je devais trouver dans les 24 ou 48 heures la pièce qui était défectueuse. ». Il occupe ce poste en intérim pendant sept mois, après avoir réussi « haut la main » des tests en anglais, pour lesquels il devait contacter des usines et fabricants dans différents pays, pour commander les pièces requises. En 2019, il intègre le département « messageries » d’un transporteur, au sein du service chargé de réexpédier les bagages perdus à leurs possesseurs. Avec la crise du Covid et la diminution des vols, son CDD prend fin en octobre 2020.
Se retrouvant au chômage, Cyril décide alors de s’orienter vers la filière du transport. Après avoir obtenu un financement de la région avec l’aide de Pôle emploi, il commence en mai 2021 une préparation au permis C, premier permis de catégorie poids lourd, qu’il achève au mois d’août. Néanmoins, il remarque que « le permis C, c’est du régional », et l’obtenir n’est qu’une étape pour atteindre son but : « Mon objectif premier c’était toujours de parler l’anglais et de trouver une société conséquente, où je pourrais faire de l’international. »
XPO Logistics, un employeur pour travailler à l’international
Il fait alors feu de tout bois, dans l’espoir de trouver la société qui le motivera : « Je me suis renseigné auprès de mes contacts sur LinkedIn, j’ai fait des démarches, j’ai regardé, j’ai pianoté et c’est à ce moment-là qu’on m’a parlé de la société XPO Logistics. ». Pour pouvoir travailler à l’international, il va lui falloir passer le permis « super-lourd », autrement dit le permis CE, ce qu’il fait entre septembre et décembre 2021. La société XPO suscite chez lui beaucoup d’intérêt car « les types de transport proposés y sont très variés ». Cyril évoque par exemple une activité qui se développe particulièrement ces derniers temps : le « Last Mile », soit la livraison du dernier kilomètre de produits lourds et encombrants. Grâce à son compte personnel de formation (CPF), le jeune conducteur a également pu suivre une formation « citernes », lui permettant d’être habilité pour transporter des produits dangereux. C’est en janvier dernier qu’il présente sa candidature à XPO, à Crouy (02). Il est recruté et rejoint le service « gros volumes » de l’entreprise.Lors de l’entretien d’embauche, quand il évoque son appétence pour des missions de transport à l’international, les ressources humaines de XPO lui répondent qu’il « tombe à point nommé », en évoquant la participation prochaine de XPO à l’organisation du fameux triathlon « Ironman », durant lequel l’entreprise sera chargée du transport du matériel nécessaire à l’événement.
En quelques semaines, Cyril a donc troqué les trajets réalisés en France, pour conduire dans toute l’Europe dans le cadre des différentes manifestations d’Ironman. Du sud de l’Europe jusqu’à la Scandinavie, il a eu plus d’une occasion de pratiquer l’anglais, ce sésame pour passer les frontières !
Une ambiance propice au dialogue
Cyril décrit un cadre favorable à la communication et à la coopération au sein de XPO : « C’est une entreprise vraiment internationale, qui communique, et qui cultive une relation de proximité avec ses salariés. Si on a un souci ou une question, ils sont toujours à l’écoute. Et on a quand même du matériel de très bonne qualité, et ça c’est le plus important. Cela me permet de me faire plaisir dans mon métier. » Il évoque également les échanges avec ses pairs, de réels soutiens dans l’activité : « Sur plusieurs livraisons, j’ai croisé des collègues conducteurs qui venaient d’autres agences. Immédiatement, l’échange se fait vraiment facilement. », par exemple pour se conseiller sur le meilleur trajet à emprunter, selon les circonstances. Il souligne aussi la disponibilité du moniteur-conducteur qui l’a formé pendant deux semaines, et qu’il peut appeler s’il a une question. Pour lui, « une opportunité qu’offre XPO, c’est de pouvoir suivre des formations en interne pour s’améliorer ».
Cyril se rappelle la première fois qu’il a pu travailler sur un événement dont XPO Logistics est partenaire, le Schneider Electric Marathon de Paris, au printemps : « J’étais très content de participer à cette organisation. On a fait ce qu’on appelle la “finish line”, avenue Foch à Paris. Mes collègues m’ont téléphoné, m’ont donné l’adresse, l’heure où je devais arriver. L’équipe m’a accueilli, et ça s’est vraiment très bien déroulé. »
Quand on lui demande s’il songe à d’autres évolutions, eut égard aux formations qu’il évoquait, Cyril répond qu’il va au moins se « laisser un ou deux ans, dans le rôle de conducteur à l’international », et qu’il verra ensuite ce qu’on peut lui proposer. Mais pour le moment, il considère surtout que XPO lui a beaucoup « offert », et il veut lui « rendre la pareille ».
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