Portrait de femmes du BTP : Emilie DE BARROS

L’entreprise SOGEMI est une entreprise familiale, fondée en 1973 à Saint-Martin-d'Hères et spécialisée dans la découpe du verre et miroir.
À sa tête depuis 22 ans, Émilie DE BARROS, nous présente le portrait d’une cheffe d’entreprise du BTP.

Image d'illustration

Pouvez-vous vous présenter votre parcours, madame DE BARROS ?

Je n’étais pas vraiment destinée à travailler dans le domaine de la miroiterie. J’ai fait des études de technico commerciale en génie électrique et mécanique. Lors de mon BTS, j’ai pu faire un stage dans ce secteur. Le métier m’était familier grâce à mon père qui travaillait déjà dans le domaine.

À la suite de mon stage, j’ai travaillé au côté de l’ancien gérant de SOGEMI, qui était également le fournisseur de mon père. Il m’a fait une proposition de rachat,  à l’âge de 20 ans et grâce à la confiance des banques, qui ont su m’accompagner et me soutenir, malgré mon jeune âge, j’ai pu reprendre la direction de l’entreprise. Aujourd’hui, je suis gérante de la miroiterie depuis 22 ans et de 1 salarié nous sommes passés à 6 depuis le changement de direction.

Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier ?

D’abord, la matière. Le verre est un produit noble qui se décline à l’infini.
Ensuite, de pouvoir s’adapter à chaque demande du client.
Et surtout, la confiance que mes clients pourraient donner à mon entreprise.

Comment Pôle emploi vous a accompagné dans vos recrutements ?

Pôle emploi m’a aidé dans le recrutement de mes futurs miroitiers. Notre conseillère est venue dans notre atelier pour avoir des idées de nos problématiques de recrutement.

Après avoir pu redéfinir les profils des demandeurs d’emploi qui correspondaient le mieux à nos besoins, nous avons ensuite convenu de faire une Action de Formation Préalable au recrutement (AFPR) pour former des personnes en reconversion pour le recrutement de nouveaux collaborateurs.

Quels conseils donneriez-vous à une jeune femme qui souhaite se lancer dans le BTP ?

Le fait d’être jeune peut être compliqué, mais pour moi ce n’est pas un frein. Les mentalités ont bien changé. Et le plus important reste le savoir-faire.

Si j’avais un mot à dire pour ces femmes, ce serait, osez !La famille du BTP est bienveillante. Une femme dans ce milieu est un réel atout, nos compétences sont reconnues et valorisées. Pour moi, ce n’est pas un challenge, mais il faut être technique, avoir une culture du bâtiment et s’intéresser aux autres métiers.

Quelques mots pour ces femmes qui souhaitent se lancer dans ce secteur ?

Il ne faut pas avoir peur ! Tout est possible et imaginable pour une femme qui souhaite se lancer dans le secteur du BTP.