Les clés d'un recrutement gagnant à l’étranger
La tendance actuelle de réduction des salariés expatriés depuis la France, au profit de recrutements sur place, se généralise pour des raisons évidentes de coût. Reste que le succès d’un recrutement sur place nécessite le respect de certaines règles de base.
Quelles sont les étapes et les ressources pour réussir un recrutement à l'étranger ? Comment trouver le(s) bon(s) profil(s) et les fidéliser. Autant de questions qu'il est indispensable de soulever avant de se lancer.
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Sandrine Delassus, responsable de l'équipe Mobilité internationale Hauts-de-France partage des solutions de Pôle emploi.
La détermination du mode de représentation de l'entreprise à l'étranger est la première étape. Plusieurs modalités sont possibles :
- l'expatriation (affectation à l’étranger avec un nouveau contrat de travail négocié avant le départ) ;
- le détachement (maintien du contrat de travail pendant une mission à durée déterminée) ;
- le contrat local (recrutement dans le pays visé d’une personne résidant dans ce pays) ;
- le Volontariat international en entreprise (VIE) pour une mission de 6 à 24 mois, reconductible une fois.
Il faut également prendre en compte les différentes composantes du coût global d’un poste à l’étranger : salaire, primes, avantages (voiture de fonction par exemple), assurances sociales, formation, congés, voyages en France, etc.
Dernière étape : trouver le(s) bon(s) profil(s) et les fidéliser.
Structurer une équipe export performante
Il n’y a pas de développement international possible sans la mise en place d’une équipe dédiée et le recrutement des talents. En dépit de son coût, il s’agit d’un véritable investissement dans la durée.
Les ressources humaines sont un facteur décisif de toute démarche export. Structurer une équipe ad hoc suscite de multiples interrogations.
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Séveryne Muller, responsable de l'équipe Mobilité internationale Nouvelle-Aquitaine partage des solutions de Pôle emploi.
- L’ouverture sur l’international, la capacité à évoluer dans des milieux culturels différents, la connaissance de l’environnement des affaires (réglementation, etc.) sont des atouts cruciaux pour faire du business à l’étranger.
- Une formule connaît un succès croissant : le Volontariat international en entreprise (VIE). C’est un dispositif RH de mobilité internationale sécurisé par l’Etat. Il permet souvent à une entreprise de tester un nouveau marché en ouvrant un bureau dans le pays visé, ou de booster le développement à l'export.
- Les acteurs et canaux de recrutement à l’international sont multiples. Les entreprises, et particulièrement les PME/TPE/ETI qui ne disposent pas d’un service RH suffisamment professionnalisé, ont tout intérêt à s’appuyer sur des prestataires spécialisés rompus à l’exercice.
- Gain de temps et d’argent, le digital permet l’accélération du recrutement, à condition de bien savoir utiliser les e-services.