L’industrie du futur

Le numérique bouleverse les usages, il fait tomber les barrières entre produits et services. Pour s'y adapter, l'industrie doit intégrer le numérique à toutes les échelles et à toutes les étapes de son activité. L’industrie du futur est donc plus connectée, plus compétitive, plus réactive aux besoins des clients et plus respectueuse de l'environnement et des salariés.

Concrètement, c'est quoi l’usine du futur ?

Derrière cette organisation se cache une vraie révolution : en étant connectées entre elles, les machines sont capables de produire intelligemment. Quelques exemples :

  • Une production plus flexible qui permet de s’adapter à la demande en temps réel.
  • Une traçabilité poussée, qui permet de savoir où, quand et comment a été fabriqué le produit. Des contrôles de sécurité tout au long de la fabrication, qui permettent de rappeler un produit en cas de défaillance, de manière ciblée et plus rapidement.
  • Des machines capables de contacter, grâce à Internet, une hotline pour les dépanner à distance, pour se mettre à jour et améliorer leurs performances.
  • Une scénarisation du cycle de production grâce à laquelle la fabrication est pilotée et personnalisée en fonction du client et du produit (taille, couleur, type d’emballage…),
  • Une optimisation des consommations par l’efficacité.

Ces usines permettront, en plus d’améliorer la sécurité et la santé au travail des collaborateurs, de valoriser l’humain en lui assignant des tâches à valeur ajoutée.

Une industrie 4.0 créatrice d’emplois

L’adaptation de l’industrie aux nombreuses transitions simultanées, qu’elle soit énergétique, numérique et organisationnelle, crée contre toute attente de l’emploi, et touche des secteurs parfois inattendus.
Dans la cosmétique par exemple, L’Oréal recherche des développeurs à même de créer de nouveaux outils qui flashent la peau afin de l’analyser ou permettent de visionner le visage maquillé.
Les secteurs traditionnels de l’industrie n’échappent bien entendu pas à la tendance et voient également l’émergence accrue de nouveaux métiers consistant à interagir avec les machines du futur, liées à ce que l’on a déjà coutume d’appeler l’industrie 4.0, tels que les techniciens robotiques ou les ingénieurs virtualisation. La métallurgie prévoit ainsi 100 000 recrutements par an jusqu’en 2025.
Tous secteurs confondus, l’industrie attire les talents et mobilise les expertises dont elle a besoin pour son développement.
Loin de la déshumanisation à laquelle elle est trop souvent associée, l’industrie du futur se construit au contraire autour de l'homme et de ses savoir-faire.