Entrepreneuriat : 3 questions à se poser avant de se lancer

Qu’est-ce qui me plaît dans l’entrepreneuriat ?

Avant toute chose, il est important de comprendre ce qui vous attire dans le fait de devenir entrepreneur, plutôt que de débuter ou de poursuivre votre carrière en tant que salarié. Êtes-vous séduit par la liberté et la flexibilité propres à l’entrepreneuriat ? Souhaitez-vous être votre « propre patron » ? Pensez-vous pouvoir augmenter vos revenus en vous mettant à votre compte ? Votre envie d’entrepreneuriat répond-elle à une quête d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ? En vous interrogeant ainsi, vous identifierez vos motivations et déterminerez si l’entrepreneuriat est le mode de travail le plus à même d’y répondre.
En parallèle, listez les avantages inhérents au salariat que vous ne retrouverez pas forcément dans l’entrepreneuriat : la vie d’entreprise, la garantie d’une rémunération fixe, les congés payés ou encore l’accès à une mutuelle, à des locaux et à des équipements informatiques fournis par l’employeur.

Ai-je les soft skills (savoir être) nécessaires ?

La digitalisation de notre société a mis en exergue l’importance des soft skills, (compétences socio-émotionnelles ou savoir-être) de plus en plus plébiscitées sur le marché du travail. Outre les savoir-faire techniques ou métier, ces compétences sont en effet en passe de devenir incontournables, y compris dans le monde de l’entrepreneuriat. Si vous souhaitez entreprendre, voici donc les soft skills dont vous devez être dotés :

• L’audace : être entrepreneur c’est oser imaginer, tester et lancer des concepts et produits tout en se faisant une place sur un marché donné ;
• La communication : que ce soit à l’écrit, à l’oral, en visioconférence ou lors d’événements professionnels, vous serez amené à communiquer quotidiennement avec tout un écosystème de partenaires, de prospects et de clients dans le but de promouvoir votre entreprise ;
• L’écoute : savoir communiquer c’est bien, savoir communiquer et être à l’écoute c’est mieux ! Cette compétence vous donnera les moyens d’être attentif aux besoins et suggestions soulevés par vos clients et partenaires, ainsi qu’aux remarques et conseils de votre entourage concernant votre aventure entrepreneuriale ;
• La gestion du stress : si la vie d’entrepreneur est riche de succès, elle est également ponctuée de déceptions ou de périodes complexes à traverser, raison pour laquelle vous devez apprendre à gérer votre stress en toute circonstance !
• L’organisation : entre la priorisation des tâches, la tenue des délais imposés par les clients, la gestion des budgets ou encore la rationalisation des différentes activités pour être plus efficace, l’organisation est sans nul doute le maître mot de tout entrepreneur ;
• La capacité à résoudre des problèmes : qui dit entrepreneuriat dit tracas en tous genres, raison pour laquelle il vous faut avoir une véritable capacité à résoudre les problèmes sans perdre pied et en prenant le recul nécessaire.

Mon projet d’entreprise est-il viable ?

La création d’une entreprise doit reposer sur un projet viable. Sinon, vous risquez de vous retrouver en difficulté, voire d’être dans l’obligation d’abandonner votre démarche. Pour éviter une telle situation, il est crucial d’évaluer votre idée en amont et sous tous les angles : le marché sur lequel je me positionne est-il porteur ? Qui sont mes concurrents ? À quels besoins mon produit ou mon service répond-il ? Quels sont les coûts financiers à prévoir ?
Pour répondre à ces questions de manière pragmatique, tournez-vous vers l’étude de marché, une méthode permettant d’obtenir une vision précise et réaliste de tout projet d’entreprise. Dans le cadre de cette étude, vous pourrez entre autres rédiger un questionnaire et le faire parvenir à votre famille, à vos amis et à vos relations professionnelles afin de comprendre leur perception de votre idée et si cette dernière peut répondre à leurs attentes. Il vous faudra également analyser en détail les forces et faiblesses de votre projet, la place de vos concurrents, mais aussi vous fixer des objectifs précis – croissance, recrutement, déploiement à l’international, etc. – et déterminer s’ils sont atteignables ou non. Si votre étude de marché s’avère concluante, cap sur le business plan (plan d’affaires). L’idée ? Définir et formaliser des projections de développement tenables à court, long et moyen termes. De quoi vous projeter sereinement dans l’avenir !